Mon prénom signifie "espoir"

Je me considère comme une éternelle optimiste qui aime inspirer les autres à croire en eux-mêmes et à poursuivre leurs rêves, car trop souvent, ce qui nous limite vraiment, c’est nous-mêmes.

J'étais âgée de 15 ans, lorsqu'au détour d'un cours de sciences économiques et sociales, mon professeur révéla que, selon les statistiques, moins d’un enfant sur 10 dont les parents appartiennent à la classe ouvrière se diplômerait de l’enseignement supérieur (les taux sont encore plus faibles si l’on considère les établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux), et la plupart d’entre eux resteraient dans la même classe sociale que leurs parents le reste de leur vie. Non seulement j’étais issue de la classe ouvrière, mais aussi d’un des départements les plus pauvres de France et fille d’immigrés.

Je me souviens particulièrement bien de ce jour-là et d'avoir ressenti un curieux mélange de profonde colère et de grande tristesse. Non parce que je pensais qu’il put y avoir quoi que ce soit de mal à avoir des parents ouvriers ou à le devenir moi-même, mais parce qu’il y avait quelque chose de terrible dans l’idée de ne pas avoir d’espoir, de ne pas avoir le choix de décider de ma propre vie et, d’être en quelque sorte réduite à une case de statistique qui faisait peser un avenir déjà tracé devant moi consistant plus ou moins à n'être qu'une continuité du passé. J’ai finalement obtenu mon baccalauréat avec des notes si élevées qu’il m’a fallu des années pour accepter qu’il n'y avait pas eu d'erreur et qu'elles étaient bien les miennes. À ce moment-là, j’avais une conscience proche de zéro de mon potentiel, doublée d’une faible estime de moi-même mais au fond de moi je voulais aller de l’avant. J'ai donc entrepris des études universitaires de langues étrangères appliquées aux affaires car j’ai toujours été attirée par les cultures étrangères. Au cours de mes études, j’ai saisi l’opportunité d’aller étudier un an au Royaume-Uni (merci Erasmus !) qui m'a permis de décrocher un double diplôme mais surtout de prendre conscience pour la première fois de mon propre conditionnement culturel (au sens large du terme) dès mon retour en France.

Après l’obtention de mon diplôme, j’ai commencé ma carrière (un peu au fruit du hasard) dans le secteur de la technologie en Irlande, au service de Microsoft, dans un environnement hautement multiculturel. À ce moment-là, j’aurais pu me sentir fière d’avoir « réussi », mais la vérité était que je ressentais tout le contraire. Je me sentais complètement perdue et au mauvais endroit. Ayant des facilités d'apprentissage et m’ennuyant assez rapidement, j’ai commencé à changer d'entreprise, à changer de pays (je suis allée en Australie) puis je suis revenue en France, toujours en travaillant pour des entreprises et fonctions très internationales, dans le domaine du management de la relation client et du secteur de la Technologie où j'ai beaucoup appris.

J’ai atteint la trentaine en ayant accumulé beaucoup de compétences et d’expériences diverses mais en me sentant de plus en plus vide, totalement déconnectée de moi-même et ne trouvant pas beaucoup de sens dans mes différents emplois.

C’est à cette époque qu’a commencé une longue période d’introspection, d’exploration et de multiples détours à travers des bilans de compétences, des tests de personnalité, des livres de psychologie, des tonnes d’heures de lecture sur le développement personnel, des participations à de nombreuses conférences et échanges avec des experts. J’ai enfin pris conscience que ce qui avait manqué dans ma carrière jusqu’alors, c’était l’humain avec un grand « H » et qu’il s’agissait pour moi d’aider les autres à progresser, à mieux se connaître, à croire en eux-mêmes et dans une certaine mesure, à être plus libres.

C’est ainsi qu’au début de ma trentaine, j’ai fini par rejoindre un cabinet de conseil RH spécialisé en interculturel. La mission de ce cabinet était de contribuer à aider les individus, leaders ou équipes à mieux communiquer, travailler et se comprendre entre des cultures différentes ou à accompagner leurs salariés à réussir leur expatriation. Au terme de 6 ans, j’ai décidé de me certifier en tant que coach professionnel et personnel et me spécialiser dans l'accompagnement carrière de profils internationaux. Cela m’a amenée à rejoindre le centre carrière d'une prestigieuse école de commerce internationale en France où j’ai pu coacher, conseiller et former une grande variété de profils durant plus de 5 ans. Les profils que j'ai accompagnés allaient de jeunes adultes en début de vie professionnelle à des cadres en reconversion professionnelle ayant entre 5 à 10 ans d’expérience professionnelle.

À ce jour, je suis fière d’avoir accompagné avec succès plus de 300 personnes de plus de 56 nationalités dans les nombreux aspects liés aux carrières internationales et à la transition de carrière.

J’ai créé Trampolife pour mettre à votre service mon parcours, les leçons tirées de mes erreurs et les connaissances que j’ai accumulées au fil de mon expérience professionnelle.

Maintenant, je suis très curieuse d’en savoir plus sur VOTRE histoire et j’ai très hâte de soutenir votre bonheur professionnel !

Nadia